Sourire aux lèvres, Jack Janssen nous relate l’histoire de son premier job dans l’horticulture chez un producteur de fraises où, à peine âgé de 13 ans, il avait transformé sans le vouloir sa première cueillette de fraises en une véritable « compote ». Cet emploi fut de courte durée mais depuis lors, Jack a passé toute sa carrière dans l’horticulture sous serre. Depuis 25 ans, il travaille chez le producteur de tomates cerises écologiques Sweet Lions, implanté dans la zone horticole baptisée « Californie » dans le nord de la province du Limbourg aux Pays-Bas. Il y détient le titre bien mérité de « spécialiste en culture ». En tant que spécialiste en culture, Jack surveille tous les aspects. Comme il occupe aussi le poste de responsable de la qualité, il est la personne idéale pour nous exposer les succès de Sweet Lions et raconter comment ils y sont parvenus grâce à l’automatisation.
Un tiers du temps
Au fil de ses 25 ans de carrière chez Sweet Lions, Jack a connu de nombreux changements, tous ayant pour objectif de travailler plus efficacement et d’améliorer la qualité du produit final. « Quand j’ai commencé ici, la norme était de passer une heure par allée. Maintenant, ce temps a été réduit de deux tiers, soit à peine 20 minutes par allée », explique Jack pour citer un exemple d’évolution positive dans l’entreprise. « Cette prouesse est essentiellement liée à une série de facteurs, comme le choix des variétés de cultures, l’espacement des plants, etc. Et l’automatisation est certainement un facteur clé. »
Valeur ajoutée
Une preuve évidente de la place prépondérante qu’occupe l’automatisation chez Sweet Lions est l’utilisation de logiciels Ridder depuis plus de 20 ans. La société a commencé par P-Plus avant de basculer vers Productive en 2015. Avec le passage de P-Plus à Productive, l’application est devenue beaucoup plus conviviale, selon Jack. « Comme elle tourne désormais sur SQL Server, on a de très nombreuses façons de présenter des chiffres et des graphiques. Auparavant, nous faisions tout cela dans Excel. J’étais celui qui manipulait sans cesse les données dans Excel. Mais quand j’étais en vacances ou absent pour cause de maladie, personne d’autre ne pouvait s’en charger. Et c’était une situation que nous souhaitions éviter. C’est pourquoi Productive est aussi bénéfique pour cette entreprise. Les données peuvent facilement être extraites du système directement à partir du logiciel. On peut compiler les rapports à sa convenance. On peut déplacer les colonnes pour simplifier l’analyse des valeurs de données. » Le niveau de qualité et les résultats de productivité « ordinaires » obtenus par les employés sont les valeurs les plus importantes pour Jack. « Parce que ce sont ces heures qui représentent les coûts. On essaie de les réduire autant que possible. »
Qualité et quantité
En 2017, Sweet Lions a étoffé le système avec le logiciel iManager de Ridder, ce qui leur permet d’évaluer encore mieux la qualité du travail. « Nous avions l’habitude de faire tout cela en plaçant des lignes sur une feuille de papier avant de les intégrer dans un programme Excel. Nous voulions pouvoir gérer tout cela d’un seul endroit, de façon à pouvoir aussi combiner les données relatives à la qualité et à la quantité du travail. » Sourire en coin, Jack ajoute : « Et puis, il y a aussi le fait que je ne rajeunis pas… Il fallait donc trouver une autre solution plus simple pour que tout le monde puisse traiter les données, pas seulement moi. Ceci permet aussi de regrouper toutes les données dans un seul rapport, pour obtenir une synthèse bien claire. » Du point de vue de Jack, iManager a rempli tous ces objectifs au cours de l’année dernière. « Désormais, nous nous servons uniquement de cette application. Le programme Excel que nous utilisions auparavant est totalement désuet et nous pouvons employer le système exactement comme nous le voulons. »
Informations en temps réel
Ce qu’il aime aussi avec iManager, ce sont les informations en temps réel sur l’état des tâches. « Les superviseurs peuvent aisément consulter leur smartphone pour voir comment le travail progresse, quelles allées sont terminées, quelles allées ont été sautées, etc. Et je trouve cela essentiel. On a des données sur les volumes de production qui sont actualisées minute par minute. C’est totalement différent de l’ancienne situation dans laquelle on ne connaissait pas l’état de la production avant de s’asseoir le soir devant son ordinateur. À ce stade, il était souvent trop tard pour prendre des mesures, par exemple appeler du personnel supplémentaire pour le lendemain. À présent, il suffit de vérifier son téléphone en cours de journée pour avoir des informations en temps réel sur la situation actuelle.
Processus d’apprentissage
Pour Jack, la possibilité d’évaluer instantanément le travail en cours est la principale amélioration obtenue avec iManager. « Nous n’avons plus besoin de prendre des mesures correctives après coup. Désormais, nous pouvons corriger le tir dès que nous constatons que quelque chose ne se déroule pas comme prévu. Comme tout se passe en temps réel, on peut intervenir immédiatement et discuter directement avec les employés responsables pour qu’ils tirent les leçons de leurs erreurs. »
« Regrouper toutes les données dans un seul rapport, pour obtenir une synthèse bien claire »
Absence d’erreurs
Ce dont Jack est particulièrement fier, c’est la balance mobile qu’il a développée en coopération avec Ridder. Une balance mobile pour les anciens chariots à voie étroite et une nouvelle pour les nouveaux chariots à voie élargie. Il a aidé Ridder à développer la procédure et le protocole incorporés dans les balances. « La balance intègre un système de reconnaissance de chariot. Chaque matin, tout le monde choisit un chariot. Puis quand on avance le chariot sur la balance, il suffit de saisir le numéro d’allée et tout le reste se fait automatiquement. Cela fait une sacrée différence en termes de prévention des erreurs. S’il faut saisir soi-même le numéro de chariot, le numéro de personnel, le poids et même le numéro d’allée, cela présente beaucoup plus de risques d’erreurs. » Sweet Lions utilise le système depuis 2000 et l’entreprise en est toujours très satisfaite. « Cela fonctionne vraiment très bien. Très peu d’erreurs sont commises au moment de la saisie des récoltes. »
Gain de temps appréciable
En plus de réduire sensiblement les risques d’erreurs, un autre avantage majeur des balances mobiles selon Jack est le gain de temps. « Cela nous fait gagner énormément de temps, un temps qu’il faudrait sinon passer à saisir manuellement toutes les données dans l’ordinateur. En outre, nous avons beaucoup d’employés. Parfois, nous avons 60 cueilleurs actifs en même temps. La dernière chose qu’on voudrait voir, ce sont des files d’attente qui se formeraient au niveau des balances. Cela réduirait énormément le rendement. Avec la balance mobile, les cueilleurs peuvent peser directement, cela fait une énorme différence. »
Planification sans complication
Les données de culture collectées au cours de ces 20 années sont très précieuses pour la planification. « Grâce au logiciel de suivi de production, notre planification s’est beaucoup améliorée par rapport au passé et nous n’avons pas à nous soucier des questions de main-d’œuvre », déclare Jack par expérience. « En 2013, nous avons étendu notre surface de serres de 60% et cela s’est passé sans difficulté, en nous appuyant sur les données qui étaient déjà disponibles. » À présent, Sweet Lions étend ses activités avec 5 hectares supplémentaires de serres sous verre.
« Mangez plus de tomates, surtout des tomates cerises »
Même si Jack plaisante régulièrement sur le fait que le plus gros de sa carrière est déjà derrière lui, il n’envisage nullement de prendre sa retraite dans l’immédiat. « Je suis toujours très content de travailler ici. Sweet Lions est une entreprise où l’on aime venir travailler et elle a encore beaucoup de potentiel, notamment au travers des prochaines extensions. » Lorsqu’on lui demande s’il souhaite ajouter quelque chose à son récit, sa réponse n’est pas inattendue : « Je dirais : mangez plus de tomates, surtout des tomates cerises ! » en faisant référence aux délicieuses tomates cerises jaunes et rouges de son entreprise. Un bon conseil et un bon produit dont Jack et ses collègues peuvent être fiers à juste titre !
